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marion
moskowitz

sculpture réalisée en assemblage de morceaux de coquilles de noix brisées qui forment une sorte de mappemonde posée sur un tas de brisures de coques

autoportrait à la coque de noix , (2022) 

vue d'exposition une  impression de déréalité
turbo colllectif, Pantin, 2022 

Marion Moskowitz est une artiste française installée à Paris.
Elle a étudié le design industriel puis a poursuivi un cursus en arts à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris. 

Le travail de M. Moskowitz puise dans la culture populaire et l’espace « domestique ». Á travers sa pratique, elle cherche à retrouver l’essence de gestes primaires et de souvenirs d'enfance.

Sa réflexion débute lorsqu’un souvenir ou une émotion l’interpelle et sur lesquels elle cherche à mettre une image lorsque les mots lui manquent. L’idée donne lieu à un minutieux processus. Marion Moskowitz fouille, écrit, et annote pour extraire une sculpture mentale de cette vision et l’inscrire petit à petit dans le réel. Elle construit l’univers de chaque œuvre en y injectant des codes et références puisés à la fois dans l’imagerie populaire et les cultures dites « d’élite ».

Elle détermine les matériaux qu’elle emploie pour la signification qu’ils évoquent : la toile de tente, les débris de noix, la table ikea© ou la galalithe.  À partir de ces matériaux chargés de sens, elle réfléchit au geste appliqué pour faire œuvre, le plus souvent un « micro-geste » répété, amplifié et reproduit dans une ritournelle personnelle méditative. 

Son travail s'inscrit dans une démarche critique et engagée, mettant en lumière les contradictions inhérentes à nos sociétés contemporaines. Elle interroge les récits dominants et les mécanismes qui façonnent notre mémoire collective. Marion Moskowitz questionne notre regard sur ce qui fait l’Histoire, ce qui reste et ce qui disparaît, ce que l'on garde, modifie ou oublie, ce que l’on transmet ou ce que l’on enfouit. Ses œuvres révèlent ainsi les tensions entre transmission et effacement, entre glorification et occultation, mettant en exergue les enjeux politiques, sociaux et culturels liés à la conservation du passé.

Elle a exposé dans des institutions culturelles comme la Maréchalerie-ENSAV, le Palais de Tokyo, ou le 6B ainsi que dans différentes galeries d’arts en France et en Belgique. Elle a participé à des manifestations culturelles telles que les Journées Européennes du Patrimoine ou le Kunstenfestival de Watou (Belgique).

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