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marion
moskowitz

les indiscrets
(2019)

sculpture
pièce unique


toile de tente Quechua, fauteuils
210 x 210 x 80 cm

Les Indiscrets, ce sont ces fauteuils inventés sous le second Empire pour permettre de converser à trois sans avoir à tourner la tête. Quand ils ne comportent que deux assises, on parle de Confident.

 

Si c’est l’Indiscret que Marion Moskowitz retient ici, c’est pour pointer cette troisième place : celle de la traductrice ou du traducteur assis·e aux côtés des demandeur·e·s d’asile qui, face à l’Officier de Protection de l’OFPRAM, doivent donner à entendre leur histoire.
Un moment décisif où la parole – une parole qui n’est bien souvent plus exactement la leur – se voit lestée d’enjeux cruciaux.

 

Recouvert de toile de tentes Quechua (référence à ces abris de fortunes désormais indissociables de la visibilité des demandeur·e·s d’asile), cet Indiscret prend place dans la chapelle Jeanne d’Arc et renvoie à une forme d’humilité de la parole, en offrant dans le même temps un moment d’assise à partager.


texte de Marie Gayet,
pour Voci Umane

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